Sans mochilla et avec une vue magnifique la montée fut très douce, car je m’arrêtais tout le temps pour admirer les glaciers si proches, si grands, si blancs et la plaine derrière, habillée de couleurs profondes et pures.
Je suis restée quelques instants au bord du torrent alimenté par tous les glaciers et les sources de la vallée, fascinée par sa puissance.
Puis j’ai continué jusqu’au bout du sentier, en traversant une forêt découpée par des éboulements, avant d’arriver au mirador qui offrait une vue impressionnante sur toute la vallée. Il était occupé alors j’ai poursuivi jusqu’à un second mirador, plus informel puisque aucun sentier balisé n’y menait. De là haut la vue était vraiment à couper le souffle ; entourée de montagnes couronnées de glaciers, au dessus d’une forêt sauvage, je me suis assise sur un rocher et n’ai rien pu faire d’autre que regarder.
Cela jusqu’à ce que Bernard, un français, vienne me parler. Il avait fait le tour du parc dans l’autre sens et c’était un de ses derniers jours. Il s’était fait mal au genou dans un passage un peu difficile et je l’ai donc attendu en redescendant, ce qui m’a permis de prendre encore le temps d’admirer le paysage. Nous avons dîné ensemble chacun dans notre petite casserole, en discutant du Chili et de la France.
Enfin, comme le camping était gratuit, il n’y avait pas de douche, et je me suis contentée d’un simple brossage de dents pour ce soir là, avant d’aller me reposer dans ma tente, voisine de celle d’un couple de français, disons… bruyant.
2 commentaires:
Ah mais je ne me souvenais plus qu'ils étaient Français. Enfin si madame avait l'air d'apprécier ça ne peut que faire de la promo pour notre belle nation! (Ouais chuis trop chauviniste comme fille... Vive l'Europe Fédérale!)
C'est normal que tu t'en souvenais pas, j'en ai pas parlé avant.
Et ouais, vive l'Europe ! J'aurais l'occasion d'en reparler.
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