J’ai passé un début de journée très tranquille à Puerto Montt en faisant du shopping : carte mémoire pour l’appareil photo, billets d’avion pour la Patagonie et le retour à Santiago, billet de bus pour l’île de Chiloé.
Après une petite balade sur le port, j’ai pris mon bus pour Castro. Trois heures de voyage, dont une demi heure passée sur le bac fendant l’eau pour atteindre la plus deuxième plus grande île du Chili. L’arrivée se fait sous la pluie et ce sont les premières gouttes que je vois dans ce pays. Cela aurait pu être une séquence émotion, si je n’avais pas été en train de chercher un endroit où dormir. Nous étions en pleine foire locale et il n’y avait pas un lit de libre dans la capitale.
Après un assez grand nombre de tentatives infructueuses et alors que j’insistais un peu dans un hostal, pour qu’ils me trouvent un fauteuil ou un bout de moquette où étendre mon sac de couchage, la propriétaire m’a dit qu’elle ne pouvait pas me laisser passer la nuit seule, dehors, sous la pluie. Elle m’a donc installée dans un des deux lits de la chambre réservée par une vieille habituée, dans la maison de ses parents. Le grand luxe !
Après une petite balade sur le port, j’ai pris mon bus pour Castro. Trois heures de voyage, dont une demi heure passée sur le bac fendant l’eau pour atteindre la plus deuxième plus grande île du Chili. L’arrivée se fait sous la pluie et ce sont les premières gouttes que je vois dans ce pays. Cela aurait pu être une séquence émotion, si je n’avais pas été en train de chercher un endroit où dormir. Nous étions en pleine foire locale et il n’y avait pas un lit de libre dans la capitale.
Après un assez grand nombre de tentatives infructueuses et alors que j’insistais un peu dans un hostal, pour qu’ils me trouvent un fauteuil ou un bout de moquette où étendre mon sac de couchage, la propriétaire m’a dit qu’elle ne pouvait pas me laisser passer la nuit seule, dehors, sous la pluie. Elle m’a donc installée dans un des deux lits de la chambre réservée par une vieille habituée, dans la maison de ses parents. Le grand luxe !
Cet épisode passé, je suis partie visiter un peu la ville et chercher où se tenait cette foire. Il s’est avéré qu’il fallait prendre un bus pour s’y rendre et le temps que je m’y intéresse, je suis arrivée à l’heure de la fermeture. C’était finalement une bonne chose car je n’ai pas eu à payer l’entrée et j’ai quand même pu profiter des stands d’artisanat avant qu’ils ne ferment et dîner d’un délicieux saumon frais, cuisiné par les pompiers.
Un coucher de soleil rayonnant sur les maisons sur pilotis de Castro et une bonne nuit plus tard, j’ai pris un bus pour le Parc de Chiloé, côté Pacifique. La route étant en construction il a fallu pas mal de temps pour y arriver, mais j’ai ainsi pu admirer les beautés de l’île, sous un ciel nuageux. Le garde du parc conseillait de parcourir le sentier de la forêt de Tepual, à l’intérieur des terres, puis de revenir à l'entrée pour prendre celui de la plage pour rejoindre l’océan. Cela me paraissait être un bon plan malgré le demi-tour qu’il impliquait et je le suivi donc pour pénétrer dans un extrait de la forêt qui a inspiré la mythologie chilote. Une forêt tellement marécageuse et impraticable qu’il a fallu tailler la flore et poser des passerelles de bois pour pouvoir en découvrir certains secrets. Une ambiance humide, brumeuse, mystérieuse à travers de laquelle je m’attendais à voir surgir une sorcière, ou le Trauco, gardien des forêts chilotes, à chaque moment.
Comme le chemin faisait moins d’un kilomètre et que je ne voulais pas revenir sur mes pas, j’ai suivi le panneau indiquant une vente d’artisanat et me suis retrouvée sur une colline, au milieu des pâtures. De là haut je voyais la mer au loin, j’ai donc naturellement voulu la rejoindre en coupant à travers champs. Après avoir rejoins la route, j’ai dû arrêter ma traversée et suivre celle-ci car une bande de terre marécageuse et d’eau la séparait de la plage. Mes tentatives de stop furent vaine et c’est donc à pied que je suis arrivée sur la plage après avoir croisé une jolie chapelle, puis de gentilles chiliennes qui m’ont indiqué le chemin à suivre.
De là, j’ai admiré, rempli mes poumons et décidé de marcher le long de la plage pour rejoindre l’entrée du parc. Poussée par ma curiosité, je suis allée plus loin que le sentier et j’ai donc de nouveau dû passer à travers les pâtures pour retourner à bon port. Je commençais à me perdre un peu car la nature du sol empêchait de marcher droit. Heureusement des chevaux avaient laissé une piste que j’ai suivie avec quelques difficultés, car mes jambes sont loin d’être aussi grandes que celles des chevaux. C’est ainsi que je suis arrivée à la rivière, qui m’a obligée à un nouveau détour périlleux. Celui-ci passait par une forêt de plantes à grandes feuilles rugueuses sur le dessus, épineuses par en dessous.
J’ai essayé de sauter au dessus, de passer en dessous, de les écarter et après quelques efforts et égratignures, j’ai aperçu mon bus en train de repartir vers Castro. J’ai couru, effrayé un cheval, qui m'a rendu la pareille, fait un des sprints les plus rapides de ma vie, le seul en agitant les bras et heureusement le chauffeur m’a vue et j’ai pu monter dans le bus. Celui-ci était plein à craquer mais le contrôleur m’a galantement cédé sa place assise, contre le pare brise.
Il m’a fallu un peu de temps pour reprendre mon souffle et me remettre de mes émotions. Puis j’ai pu profiter du paysage en me rendant à Ancud, au Nord de l’île, de nouveau sous cette petite pluie qui fait la nature et quelque part le charme de Chiloé.
3 commentaires:
Ah l'océan!!!! Bon j'espère que tu t'es remise de l'attaque des plantes pour la suite de tes aventures! Ayé j'ai comblé mon retard
Ouais l'océan !!
La suite arrive bientôt, avec toujours un peu d'océan et même, des pingouins pour aller dedans !
cette île est fantastique ! les souvenirs sont encore tout frais dans ma tête, je veux y retourner !!!!!
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