vendredi 29 août 2008

Chapitre 1 - Départ serein

Pour commencer ce voyage j’ai choisi La Serena, où j’étais déjà passée en mars comme vous le savez. Cette fois là, je n’avais pas vu les dauphins et j’y suis donc retournée pour leur rendre visite.
Après la remise de mon rapport de stage pour impression et un dernier adieu à mes collègues et à Leo, je suis montée dans le bus le 30 juin à 23h40, pour une petite nuit de six heures sur la route.

A l’arrivée, j’ai commencé par chercher un endroit où passer la prochaine nuit, avant de faire le tour des agences qui organisent les excursions vers l’Isla Damas où l’on peut observer les dauphins. Tous les tours étaient déjà partis alors j’ai cherché des moyens de m’y rendre seule. C’était impossible donc j’ai réservé dans une agence pour le lendemain et pris un taxi collectif pour Coquimbo, la ville voisine.

Cette ville portuaire est dominée par une immense croix de béton très moche, mais comme je n’avais rien à faire, j’y suis montée pour admirer le paysage. Ce dernier était envahi par la brume et l’ambiance était un peu triste. C’était bien l’hiver.


Pour rester dans le monothéisme, je me suis ensuite dirigée vers la toute nouvelle mosquée, construite aux frais du roi du Maroc, pour le plus grand plaisir des sept musulmans de la ville et surtout des touristes.


Toute cette ferveur m’ayant mis en appétit, je me suis offert un pastel de jaiva, ou gâteau de crabe avant de repartir pour La Serena. Là bas, je me suis dirigée naturellement vers l’océan pour y tremper mes pieds et regarder les vagues sous le soleil qui s’était dégagé entre temps.
Puis alors que je dinais tranquillement d’une empanada dans le centre ville, l’agence m’a appelée pour annuler ma réservation en prétextant qu’il n’y avait pas de bateaux disponibles. Comme je trouvais cela douteux, je suis passée par une autre agence avant d’aller récupérer mes sous. Dans celle-ci il n’y avait aucun problème et j’ai donc fait une autre réservation pour le lendemain.

J’en ai aussi profité pour m’inscrire à un tour astronomique dans la vallée voisine. Cette région bénéficie d’un des ciels les plus clairs au monde, c’est pourquoi de nombreux observatoires s’y sont installés, dont certains proposent des visites aux touristes. Le ciel chilien est vraiment exceptionnel, quatre mille étoiles brillent au dessus de nos yeux, les bras de la Voie Lactée nous entourent, les planètes exhibent leurs anneaux et l’ont se sent infiniment petit devant tant de grandeur et de merveilles.
Un petit verre de pisco dans le bus du retour nous a aidé à calmer nos esprits, perturbés par toutes les questions que ces vues et les explications des astronomes font germer.

Le lendemain, j’ai retrouvé une allemande sympa rencontrée la veille et le bus est parti vers le Nord, à travers le brouillard caractéristique des matinées de la région. Quelques vallées et un bout de désert peuplé de vicuñas plus loin, nous sommes arrivés dans le parc où nous attendaient les bateaux pour l’Isla Damas.

En chemin nous avons vu des manchots, des oiseaux, des lions de mer et surtout des dauphins qui jouaient avec notre bateau.

J’aurais bien plongé avec eux, mais c’était l’hiver et surtout je n’avais pas le droit. Ensuite nous avons débarqué sur cette jolie petite île, d’où l’on peut voir la Cordillère des Andes par beau temps. Nous nous sommes baladés, avons discutés, et sommes repartis pour manger un délicieux poisson frais dans un village sur la route du retour.


A La Serena, j’ai dis au revoir à mes amis d’un jour et suis partie vers le terminal de bus pour une nouvelle nuit sur la route, vers le Grand Nord.

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