jeudi 15 novembre 2007

Mieux vaut tard que jamais!

Salut à tous et à toutes (surtout à toutes d'ailleurs)

Plus de deux mois après notre grand départ en mobilité, je donne signe de vie, en tout cas sur le blog. Je vais en décevoir certains peut-être mais non, je ne suis pas mort, mais simplement très occupé.

En effet, depuis mon arrivée le 3 septembre à Paris à 23hOO (début du stage le lendemain matin à 9h00), de l'eau a coulé sous les ponts et de nombreux petits tracas, communs à nous tous je pense, appartiennent désormais au passé (et au futur également puisque tout sera à refaire en mars). Aussi vais-je tenter de vous donner un aperçu de ce à quoi peut ressembler la montée d'un provincial à Paris.

Se loger à Paris ou le passage d'un nid douillet à un lit pouilleux:

Mes premiers jours à Paris furent plutôt paisibles. En effet, j'occupais un appartement d'environ 40 m2 (pas le grand luxe mais très correct) que m'avaient laissé des proches partis sur la côte méditerranéenne. Le seul problème était l'éloignement : une heure de métro sépare Maisons-Alfort (nom de cette banlieue très moche mais calme) de la station Miromesnil près de laquelle je travaille. N'étant de retour que le 10 octobre, un mois m'était laissé pour trouver un endroit pour me loger durant ces 6 mois dévoués à la 1ère Flic de France.
Prise de pitié, ma mère décida donc de prendre le train pour venir à la rescousse de son fils deux weekends suivants. Après un vendredi passé à éplucher toutes les annonces du magazine De particulier à particulier, nous voilà fin prêts pour un weekend consacré à la recherche d'un toit.
Oui mais voilà, nous n'étions pas seuls. En effet, nous nous rendîmes vite compte, après des dizaines de coups de fil se résumant à "Désolé, c'est déjà loué", que la persévérance allait être la clé de notre succès.
Ainsi, les seuls appartements que nous pouvions visiter étaient ceux pour lesquels des visites collectives étaient prévues à un horaire indiqué sur le journal. Le mot collectif est loin d'être exagéré puisque nous étions à chaque fois environ une trentaine de SDF à faire la queue devant l'appartement tant désiré.
Après une dizaine de vaines visites de la sorte, nous décidâmes de changer notre fusil d'épaule. Tous nos espoirs se tournèrent alors vers les agences immobilières.
Derechef, cette stratégie fut une illusion. Ainsi, les deux agences immobilières auxquelles nous nous arrêtâmes chantèrent le même refrain :"Nous n'avons plus rien pour vous", c'est-à-dire plus rien en-dessous de 2000 euros.
Le bilan du weekend était donc plus qu'inquiétant.
Mais la chance finit enfin par nous sourire. En effet, durant nos heures d'attente devant les appartements visitables, nous avions tout le temps pour téléphoner à d'autres propriétaires. Ainsi, sans vraiment y croire, on laissait un message sur un répondeur ou l'on demandait les heures de visite (qui parfois n'étaient pas indiquées sur le journal).
Le lundi matin, alors que j'avais déjà rejoint la place Beauvau, ma génitrice continua son parcours du combattant et en fut récompensée. En effet, deux appartements étaient disponibles: le premier était moyennement situé mais bien équipé, assez spacieux (16 m2) et dans les prix du marché (dans les 600 euros), le second était très bien placé (6ème arr) mais exigu (9m2) très peu voire pas du tout équipé (pas de douche, toilettes sur le pallier) mais très bon marché (pour Paris bien sûr, 330 euros).
Sans même que je les visite, je devais donner une réponse immédiate à ma mère par téléphone. Sans vraiment trop réfléchir, j'optai pour la cage à lapins (c'était quand même du simple au double en termes de prix!).
Cependant, il fallut attendre une semaine avant que je puisse y aménager mais, au point où j'en étais, je n'étais plus à quelques jours près.
C'est ainsi que depuis le 28 septembre, je vis 57 rue du Cherche Midi, 6ème étage (avec ascenseur tout de même). Le quartier est vraiment bien et l'immeuble plutôt cossu.
Bien évidemment, il fallut que je trouve une solution à mon problème d'hygiène (je vous rappelle en effet que ma chambre n'est pas équipé d'une douche ni d'un bidet). Mon choix se tourna vers les piscines municipales qui proposent un abonnement trimestriel très intéressant (16,50). Quotidiennement, je me rends ainsi, soit à la psicine de Montparnasse, soit à celle de Saint-Germain-des-Prés (je peux aller à pied aux deux donc c'est assez pratique).

Je suis épuisé (et pas habitué) d'avoir raconté tout ça donc je vous donne rendez-vous très prochainement pour un autre volet de mes aventures.

Je voulais aussi dire que c'est très agréable de lire régulièrement le carnet de bord de vous tous. Merci pour vos mails également.

A très vite
Anthony

3 commentaires:

Solène a dit…

Yooooouuuuuuhouuuu !!! Des nouvelles !!!
Ca fait bien plaisir ca !!
Vivement la suite.. hehe

C'est dingue quand meme le prix des loyers... tu devrais faire jouer tes relations avec la ministre... Elle doit bien avoir quelques apparts disponibles pour toi ...

Hélène a dit…

Wow Rue du Cherche Midi, nostalgie de la prépa quand tu nous tiens!! (enfin j'étais rue d'Assas mais c'est pas loin et en plus t'es tout près de la rue de Rennes ce que Mathilde doit t'envier). Ca fait plaisir d'avoir de tes nouvelles en tout cas ! J'espère que la vie n'est pas trop dure dans ta chambre de bonne. Et puis comme disait Solène c'est de la folie les prix à Paris, vraiment scandaleux! Bon courage dans ta vie parigote et à l'occasion reposte quelques messages, c'est vraiment bien de pouvoir avoir de tes nouvelles!

Math a dit…

Coucou Anthony !
Je profite d'un des moments de gentillesse d'Internet, pour venir un peu sur le blog et que vois-je??? De tes nouvelles ! Ca fait plaisir...
Par contre, c'est un peu angoissant, pour ma recherche de logement sur Paris pour le mois de Janvier.... Si t'as une idée pour moi... Tu connais mon mail...
J'espere que ton stage se passe bien...
Bisous !