mercredi 11 juin 2008

Solène au Pays des Merveilles – Épilogue

Un 29 février, en Patagonie chilienne, je me suis levée tôt pour monter dans le taxi qui m’amenait à l’aéroport de Punta Arenas. Après que le taxi ait évité le cheval qui traversait la grande route, je suis arrivée saine et sauve, pour monter dans l’avion qui me ramenait à Santiago en passant au dessus des Andes.




J’ai passé trois semaines magnifiques, que j’ai essayé de vous raconter ici. J’espère que ça vous a plu. Ca fait du bien de raconter, de partager, de revivre tout cela, même si parfois je trouvais que ça me prenait beaucoup de temps.

Maintenant, il me reste les trois derniers mois de ma vie chilienne à vous conter. Ca viendra, entre les pages de mon rapport de stage. Plein de choses à vous montrer, celles qui m’ont émerveillée, étonnée, laissée pensive, etc, celles qui ont fait ma vie. Aucune ne sera triste, car je n’ai rien vécu de triste ici. J’ai entendu et lu des choses dures, puissantes, mais pas tristes car la tristesse c'est la mort de l'espoir et celui ci ressort toujours, dans ce Chili maltraité ; grâce à ces gens que je côtoie, qui ont foi en l’Homme et en la Vie.

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Avant de clore définitivement ce récit, je voulais présenter mes remerciements :

À ma Mochilla, pour avoir supporté tous les coups durs, les trajets dans les soutes des bus et des avions, la pluie et la poussière. Elle n’en est pas sortie indemne, mais même blessée elle reste vaillante.


À mes chaussures, pour nous avoir portées, ma mochilla et moi, pendant tout ce temps ; pour avoir résisté à la boue, l’eau, la poussière, le sable, la neige, la glace, le crottin de cheval et le bitume des villes.

À mes pieds, pour avoir eu l’obligeance de ne pas me donner d’ampoule et pour avoir tenu le coup.


À feu mon sac qui malgré la frayeur du premier jour a survécu jusqu’au bout, a porté sans broncher mes bouteilles d’eau vitales, mon précieux guide du Chili, mon portefeuille indispensable, mon téléphone pratique et mon passeport nécessaire.


Et enfin à mon chapeau, fidèle ami, qui m’a accompagné partout, et m’a protégée du soleil, de la pluie, du froid et des mouettes.

2 commentaires:

Hélène a dit…

Et merci à toi pour ce beau récit de tes aventures sudaméricaines. Juste une interrogation, t'as fait un montage ou t'avais une flying mochilla?

Solène a dit…

Flying mochilla évidemment, c'est moins lourd.

Non mais en vrai, maintenant que j'ai découvert les joies de Photoshop grâce au scanner, je voulais m'amuser un peu avec autre chose que du texte.