lundi 17 septembre 2007

Pendant ce temps à Veracruz

Alors que mes collègues se préparent à partir, partent et arrivent, je continue ma petite vie moscovite.
En effet, contrairement à ce que le titre de ce message (que les gens qui connaissent leurs classiques comprendront aisément) laisse entendre je suis toujours en Russie et non pas au Mexique. D’ailleurs, ici, comme dirait ma maman, les croix ne sont pas vraies, elles sont à l’envers. Les russes ne sont pas satanistes (pas tous), je vous rassure mais simplement orthodoxes en majorité ce qui fait qu’ils font le signe de croix à l’envers et qu’ils ont des croix étranges qui ressemblent à des lettres polonaises. C’est pour dire !

Bref, il y’a un petit bout de temps que je n’ais pas écris ici. Shame on me (Enrique ?) !
Je vais donc délivrer un petit résumé de ces dernières semaines, marquées notamment par le moisversaire de mon arrivée dans cette douce Fédération au climat tempéré.

Commençons par le week end du 1er Septembre. C’était l’anniversaire de Moscou, 860 ans. Un bébé comparé à Durocortorum, m’enfin, ça se fête quand même. Me voilà donc partie vers le centre ville où doivent avoir lieu les festivités, bien qu’une collègue m’ait avertie que c’est un événement « dangereux ». Le col roulé remplace le débardeur des semaines précédentes comme vous pouvez le remarquer.


En chemin, je croise des touristes français dont un vieux qui voulait faire le malin en lisant le nom d’une rue à ses amis. Mais le pauvre, il a confondu le « i »et le « n ». Ce n’est pas compliqué pourtant, le « i » c’est un « n » à l’envers et le « n » c’est un « h ». Mais je ne lui ai pas fait remarquer, le laissant bercé par ses illusions.

Au passage, quelques photos du Kremlin et de la Cathédrale du Christ le Sauveur. Celle-ci étant très moche je tacherais de vous en donner une meilleure vue ultérieurement.



Puis j’ai suivi le flot des marcheurs pour me retrouver sur la voie principale qui mène au Kremlin, ou à St Petersbourg selon le sens, interdite à la circulation pour l’occasion et noire de monde. Musique à fond et vendeurs de ballons.



Après avoir passé les contrôles de sécurité, comme à l’aéroport, sauf que là ça ne sert à rien, je me suis attardée quelques temps devant une estrade kitchissime dressée pour l’occasion et qui acceuillait des spectacles de danse tout aussi kitschs. Mais vraiment ! Impressionnant. Quand ils ont inventé leurs danses folkloriques ils devaient avoir sacrement abusé de la boisson locale !


Résultat c’est bien marrant mais pas trop longtemps. J’ai donc continué à me balader, renoncé à aller vers la Place Rouge vu la file d’attente pour y accéder, derrière d’autres portiques de sécurité (y’en a partout c’est dingue !).
Je me suis payé un (mauvais) hot dog devant les boutiques de Ferrari, Maserati et consorts et deux Kitkat crunchy pour mes goûter et parce que je n’en avais pas encore vu ailleurs.
Puis il a commencé à faire bien frais et j’ai voulu me rapatrier en passant par la Place Rouge… Mais là, il fallait une invitation apparemment. Ne faisant pas partie de la Nomenklatura russe (pas encore niark niark) je me suis mise en quète d’une autre station de métro. Ma quète s’est achevée bien plus tard, après de multiples détours et même une négociation avec un milicien, ou militaire, car toutes les rues étaient bloquées. N’empêche j’étais fière de moi parce que je n’ais même pas eu besoin du plan, mon instinct a fonctionné !

Dimanche plus calme, je voulais aller me poser dans un parc pas trop loin de chez moi qui est en fait un parc d’attraction avec entrée payante. Après m’être délestée de 50 roubles ( 1,40 euros à peu près) je me suis achetée un barbe à papa et j’ai parcouru les allées. Et bien, en Russie les barbes à papa n’ont pas le même goût qu’en France. C’est parce qu’elle ne sont pas faites avec le bon sucre de nos betteraves, raffinées amoureusement par les guignicourtois…
Il y’a avait pleins de stands de tir à la carabine et j’ai pensé un moment à donner un petit frère à Boumbo, mais je ne voulais pas faire d’infidélités à sa mère…

Au passage, j’ai croisé quelques monuments, que je vous laisse le soin de reconnaître :


Et un autre, à la mémoire de la révolution d’Octobre, sur la place du même nom.

Ensuite semaine de boulot sans rien de spécial je crois. Mais terminée vendredi 7, autour d’une « tour » de bière entre collègues. Soirée sympathique mais pas vraiment alcoolisée, malgré le litre et demi de bière que j’ai bu. Ici c’est vraiment de l’eau la bière. Retour folklo en minibus privé. En fait ils suivent les mêmes lignes que les bus publics mais ils passent plus souvent et sont moins chers je crois et ils s’arrêtent quand on veut. Bien pratique.

Bon je commence à fatiguer alors je raconterais le prochain épisode plus tard. Rugby et français au programme !

Paka

Le mot du jour : Пиво (piva) = la bière

8 commentaires:

Camille G. a dit…

Promis, juré, je n'ai pas oublié ton colis. J'ai même acheté les dragibus (les deux calibres, parce que je ne savais pas ce que tu préférais ^^)
Il faudrait juste que je rentre assez tôt pour que la poste ne soit pas fermée ;_;

Hélène a dit…

Ah Boumbo.... J'ai l'impression de l'avoir abandonne... Enfin si t'avais envie de tirer un coup (ou plusieurs) sans moi, tu as ma benediction!

Le mot du jour en polonais : piwo (pivo)... On est presk soeurs sauf qu'ici si tu t'amuses a parler russe eux ca les fait pas rire!

See u

Sébastien Schnyder a dit…

bon je vois qu'on s'éclate bien...
je passe bientôt à Saint-Petersbourg by the way !

Anonyme a dit…

Ouai solene comment tu les a defoncer.
ouai bravo

sinon c a combien de degres les bieres
ca fait 3 semaine ke je te demande
et vive le camenbert et les frite

Anonyme a dit…

Te laisse pas faire, defonce les,

hé toi helene la jeune numide, arrete de faire debaucher ma soeur pour des choses sordide et sales !!!

Math a dit…

Argh, je compatis pour le mauvais hot-dog, on en a mangé un ignoble, au château de Sissi en plus, avec de la moutarde dégoutante ...

Solène a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

- Merci pour les dragibus. J'attend ça avec impatience même si sans trop d'espoir puisque la poste ne semble pas connaître mon adresse... à part pour les factures.

- Ils sont chatouilleux ces Polonais. Les russes sont leurs amis pourtant.
Enfin, j'espère que tu survis bien au milieu d'eux..

- Autour de 5° la bière... mais on dirait de la Kro

- Et mon cher petit frère, je n'ais pas besoin de Hélène pour me débaucher alors ne la blame pas.

- merci pour ton soutien Math. Et vive la gastronomie française !

- bisous à tous